Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Maroc et Amérique :Politique et diplomatie
Maroc et Amérique :Politique et diplomatie
Publicité
Articles récents
Archives
5 janvier 2008

L'ordre de priorité des États-Unis pour 2008 en matière de politique

des États-Unis pour l'année 2008, qui sera la dernière avant l'arrivée
à
expiration du mandat du président Bush.

Le processus de paix au Proche-Orient

Le maintien de l'impulsion donnée lors de la conférence d'Annapolis en
novembre 2007 sera un des grands dossiers prioritaires, a-t-elle
indiqué en
précisant que le président Bush allait se rendre au Moyen-Orient du 8
au 18
janvier. Il doit aller en Israël, en Cisjordanie, au Koweït, au
Bahreïn,
aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite et en Égypte.

Lors de l'interview qu'elle a accordée le 20 décembre au quotidien
allemand
Die Zeit, la secrétaire d'État a dit que les États-Unis comptaient
jouer un
rôle très actif en faveur du processus de paix, mais qu'elle
s'attendait à
de nombreux problèmes alors que les Israéliens et les Palestiniens
reprenaient les négociations en vue de parvenir à un accord de paix
d'ici à
la fin de 2008.

« Je n'ai jamais connu, étudié, suivi ou mené des négociations qui
n'étaient pas difficiles à leurs débuts », a-t-elle dit à l'agence
Associated Press le 12 décembre.

En outre, le président de l'Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas,
et le
premier ministre palestinien, M. Salaam Fayyad, auront à remplir la
tâche
difficile consistant à utiliser les 7,4 milliards de dollars que les
participants à la conférence de Paris se sont engagés à fournir à
l'Autorité palestinienne afin de poser les fondements du futur État
palestinien doté d'un régime démocratique, comme le gouvernement Bush
le
préconise depuis 2002.

« Le dossier israélo-palestinien (...) constitue un dossier très
complexe,
et le fait de le laisser dans un état d'avancement bien plus grand que
lors
de l'entrée en fonction du président Bush devrait, à mon avis, avoir
des
répercussions à de nombreux égards dans toute cette partie du monde. »

L'appui en faveur de la démocratie au Liban

Mme Rice a également indiqué que le soutien des États-Unis en faveur de
la
démocratie au Liban était également un dossier prioritaire et elle a
exhorté les pays qui avaient participé à la conférence d'Annapolis, en
particulier la Syrie, à contribuer au soutien du Liban, alors que ce
pays
continuait de se rétablir d'une série de crises, dont le conflit entre
l'Hezbollah et Israël en 2006, l'assassinat de plusieurs hommes
politiques
éminents et l'impasse politique relative à l'élection d'un nouveau
président.

« Il faut que tous les États voisins du Liban jouent un rôle
constructif et
qu'ils encouragent leurs alliés à ne pas entraver son rétablissement.
C'est
une période éprouvante pour le Liban, mais c'est aussi une épreuve pour
ses
voisins, dont la Syrie. »

Les effets du renfort des forces américaines en Irak

En Irak, on a observé pendant 2007 une diminution de la violence qui
est
due en partie à l'envoi par les États-Unis de 20.000 soldats
supplémentaires ainsi qu'au « réveil » des chefs de tribu irakiens dans
la
province de l'Anbar et ailleurs, qui ont commencé à lutter contre les
forces de l'extrémisme.

Aider le gouvernement irakien, sur la base de ces résultats, à exécuter
des
réformes fondamentales et à renforcer les institutions publiques
constituera un autre dossier prioritaire pour 2008, a indiqué Mme Rice.

« Les Irakiens vont avoir besoin du soutien de partenaires au sein de
la
communauté internationale ; ils vont avoir besoin d'un soutien pour
l'entraînement de leurs forces et pour la défense de leur intégrité
territoriale, étant donné qu'ils vivent dans une partie du monde qui
est
dangereuse », a-t-elle dit lors de l'interview qu'elle a accordée le 11
décembre au quotidien USA Today.

Les équipes de reconstruction dans les provinces, qui se composent de
soldats et de diplomates américains chargés d'apporter un soutien aux
autorités irakiennes, contribuent à aider le gouvernement central
irakien à
comprendre les besoins au niveau local, à affecter des ressources à la
remise en état de l'infrastructure et à sa modernisation et à offrir
des
prestations essentielles à la population.

« Je pense, a-t-elle dit que, au cours de l'année prochaine, il sera
possible de tirer parti de l'amélioration de la situation en matière de
sécurité pour bien commencer la rénovation politique du pays. »

Les programmes nucléaires en Iran et en Corée du Nord

Il convient aussi, selon Mme Rice, de poursuivre les démarches
diplomatiques pour régler les questions relatives aux programmes
nucléaires
de l'Iran et de la Corée du Nord.

Bien que la publication en novembre 2007 d'un document officiel (NIE)
indiquant que l'Iran avait interrompu son programme d'armement
nucléaire en
2003 ait conduit certains à estimer que Téhéran ne constituait plus une
menace, Mme Rice a déclaré que la poursuite par l'Iran de
l'enrichissement
de l'uranium et de la mise au point de missiles préoccupait non
seulement
les États-Unis, mais aussi la Chine, la France, la Russie, le
Royaume-Uni
et l'Allemagne (pays qui composent le groupe dénommé P5+1).

« J'ai parlé, a-t-elle dit, à tous les pays du groupe P5+1, et nous
continuons de participer à la rédaction d'un projet de résolution du
Conseil de sécurité de l'ONU. Personne n'a dit que (...) nous devrions
abandonner la double stratégie à cause de ce que contenait le document
NIE.
»

En ce qui concerne la Corée du Nord, les négociations des six pays (la
Chine, la Corée du Nord, la Corée du Sud, les États-Unis, le Japon et
la
Russie) ont abouti en février 2007 à l'accord par lequel Pyongyang
s'est
engagé à fermer ses installations nucléaires en échange d'une aide
humanitaire, ce qui constitue un premier pas sur la voie de la
stabilisation de la péninsule coréenne.

Les États-Unis demeurent résolus à ouvrer de concert avec la Chine, la
Corée du Sud, le Japon et la Russie afin de continuer de faire
progresser
les négociations.

« Je ne pense pas qu'il y ait au monde un autre peuple qui soit plus
isolé
que le peuple nord-coréen, et ce serait une bonne chose si l'on pouvait
apporter un rayon de soleil dans ce pays », a dit Mme Rice.

Autres dossiers

Parmi les autres grands dossiers de la politique étrangère des
États-Unis
en 2008, Mme Rice a fait état de la stabilisation de l'Afghanistan et
du
Pakistan, du statut du Kosovo et des préoccupations de la Russie au
sujet
du système de missiles de défense que les États-Unis proposaient
d'établir
en Europe.

(Les articles du «USINFO» sont diffusés par le Bureau des programmes
d'information internationale du département d'Etat.

www.maisonblanche.canalblog.com

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité