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Maroc et Amérique :Politique et diplomatie
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31 décembre 2007

Les É.-U. aideront le peuple palestinien, traiteront avec M. Abbas...

Les É.-U. aideront le peuple palestinien, traiteront avec M. Abbas...

Les É.-U. aideront le peuple palestinien, traiteront avec M. Abbas... permalink -------------------------------------------------------------------------------- Les États-Unis continueront d'accorder une aide humanitaire au peuple palestinien et à avoir des contacts avec le président Mahmoud Abbas, en dépit du fait que le nouveau gouvernement palestinien d'union nationale, mené par le Hamas, n'a pas renié la violence et refuse toujours de reconnaître le droit d'Israël à l'existence comme l'exigent les membres de la communauté internationale, a déclaré la secrétaire d'État, Mme Condoleezza Rice, lors d'une conférence de presse donnée le 19 mars à Washington. À cette conférence de presse tenue à l'issue d'une réunion avec des représentants de l'Union européenne, dont le chef de la diplomatie européenne, M. Javier Solana, Mme Rice a dit que la satisfaction des exigences énoncées par les États-Unis, la Russie, l'Union européenne et les Nations unies, connus collectivement sous le nom de Quatuor, était « essentielle à l'obtention d'une solution à deux États » et que cela constituait « l'assise même de l'Autorité palestinienne depuis Oslo (1993) ». Il s'agit de « principes fondamentaux de paix », a-t-elle poursuivi, « car on ne peut avoir d'accord de paix, ou de processus de paix, lorsque l'un des parties ne reconnaît pas le droit de l'autre d'exister, ou ne renonce pas à la violence ». Elle a souligné que l'aide américaine aux Palestiniens, distribuée par l'intermédiaire des Nations unies et d'organisations non gouvernementales, et dont le montant s'est accru au cours de l'année écoulée, serait maintenue. De même, le dialogue entre les États-Unis et le président de l'Autorité palestinienne ne sera pas rompu. En fait, Mme Rice prévoit de se rendre au Proche-Orient durant la semaine du 26 mars aux fins d'entretiens avec M. Abbas ainsi qu'avec des dirigeants israéliens et égyptiens. De son côté, M. Solana a affirmé que l'Union européenne « n'abandonnerait jamais le peuple palestinien », tout en précisant que le nouveau gouvernement qui le dirigeait « ne se conformait pas pleinement au principe dont le Quatuor a maintes fois souhaité publiquement la reconnaissance par ce gouvernement ». M. Solana s'attend que le nouveau gouvernement, dirigé par le premier ministre Ismaïl Haniyeh, finira par adhérer pleinement à la position du Quatuor : « Nous procéderons alors à la normalisation totale de nos relations avec ce gouvernement », ce qui contribuera à accélérer considérablement le processus de paix. Mme Rice s'est interrogée sur le « droit à la résistance » auquel M. Solana avait fait référence antérieurement comme appartenant au peuple palestinien : « Je ne vais pas essayer d'interpréter ce que signifie cette expression, mais je dois vous dire qu'elle ne me plaît pas si on l'applique à n'importe quel type de résistance. Aussi poserais-je la question directement au gouvernement palestinien et à son premier ministre : voulez-vous dire le droit à la résistance par la violence ? J'aimerais avoir une réponse. » Le porte-parole du département d'État, M. Sean McCormack, a expliqué par la suite que la secrétaire d'État souhaitait avoir des précisions sur la définition du droit à la résistance, d'autant que M. Abbas et d'autres avaient accepté les principes de non-violence et de renonciation au terrorisme et reconnu le droit d'Israël à l'existence, ainsi que le demandait le Quatuor. « Telle a été, en fait, la position de l'Autorité palestinienne pendant de longues années, a-t-il poursuivi. Ce n'est que récemment, avec l'élection du Hamas, qu'elle s'est détournée de ces principes. Nous demandons simplement aux Palestiniens de revenir à la position qui fut la leur pendant dix ans. » Plus tôt, M. McCormack avait indiqué que, tout en laissant inchangée la désignation du Hamas comme organisation terroriste, le département d'État ne s'opposait pas à ce que ses diplomates rencontrent des responsables palestiniens qui n'en sont pas membres. « Nous n'allons pas interrompre les contacts sur la seule base de l'appartenance de telle personne au gouvernement d'union nationale. Nous prendrons la décision au cas par cas », a-t-il dit. C'est ainsi que les États-Unis ont eu des contacts avec le ministre palestinien des finances, M. Salam Fayyad, malgré sa participation au gouvernement précédent dirigé par le Hamas. signé: acharif moulay abdellah bouskraoui www.maisonblanche.canalblog.co m

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